Coquilles des greffiers

En rédigeant les actes, curés, maires et greffiers commettaient naturellement quelques erreurs :

En 1702, le curé Macarthy prend des libertés avec le calendrier grégorien
(le 33 août) :








En 1771, le curé André Jules Bory accole par erreur son nom aux prénoms d'un parrain qui a (presque) les mêmes que lui. Mais même après avoir rayer son patronyme, il laisse "André Jules Vien" au lieu d'André Augustin Vien. Ce qui en dit long sur son détachement au moment de la rédaction, puisqu'il était par ailleurs le père adoptif dudit Vien :









Dans un autre acte, qui confirme son manque de concentration à la tâche, Bory se dit « curé de la Guigneraie » (la Guigneraie étant le surnom d'André Arnault dont il est question dans l'acte).

Après la Révolution, les maires prendront la relève :

En 1812, André Vien (le même dont il est question dans l'acte précédent, devenu entretemps maire du village) procède à la reconstitution de l'acte de baptême de Pierre Baudin,  manquant dans les registres. Celui-ci, né en 1775, est alors âgé de 37 ans. Le nouvel acte est rédigé en présence des témoins originaux : parents, parrain et marraine. Hélas, Vien fait naître Pierre en... 1815.

On procède donc à une deuxième reconstitution, rassemblant à nouveau les témoins, qui portera finalement la bonne date.


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