La Grande Rue dans les années 30. On y voit toujours des charrettes ; les voitures ont fait leur apparition mais sont encore rares. |
Jusqu’au milieu des années 1930, la voiture était plutôt rare à La Foye. Quelques-uns seulement en possédaient et la réservaient pour les grandes occasions. La très grande majorité des habitants se déplaçaient à pied ou bicyclette. Ils s’approvisionnaient et se divertissaient au village, ce qui permettait à de nombreux artisans de vivre. À cette époque, un garde champêtre habitait encore près de la maison des grands-parents de Jean-Jacques. Il avait un tambour et passait régulièrement annoncer les nouvelles du village dans tous les quartiers. Cela durera jusqu’au début des années 1950, pour faire place à la vie moderne, plus éparpillée et individuelle.
Jusqu'à l’après-guerre, il y avait beaucoup d’animation au village, les jours de marché sous les halles, les dimanches à la messe, et lors des deux foires qui étaient alors très fréquentées. On s’entraidait beaucoup à cette époque où les travaux étaient essentiellement manuels (moissons, battages, vendanges, lessives, coupe de bois en hiver…) et c’était à chaque fois l’occasion de partager de bons moments. Certains anciens s’en souviennent, et aiment à se remémorer ces moments heureux de leur jeunesse.
Commerces et services à la Foye
dans les années 1920-1930
Les services
Les commerçants
Les artisans
- 1 – Mairie et Ecoles
- 2 – Bureau de Poste
- 3 – Pompiers
- 5 – École maternelle
- 14 – Les Halles couvertes et le marché. Il s’y tenait un marché tous les vendredi. Il y avait une poissonnerie, boucherie, des marchands de légumes. On y trouvait aussi vêtements et chaussures.
Les commerçants
- 4 – Négociant en vins (Birard)
- 6 – Hôtel (Julia Boyer)
- 7 – Café (Maret)
- 8 – Hôtel-restaurant
- 10 – Hôtel du Chêne Vert (Alphonse Dorey, Berlouin)
- 13 – Épicerie (Léa Sauvaget)
- 19 – Vétérinaire (Béziaud puis Martin)
- 20 – Auberge
- 21 – Docteur (Morisset). Quelques docteurs de La Foye : Dupont, Morisset, Mlle Saint-Laurent, Mordret, Donat (pendant la guerre de 40)
- 25 – Épicerie Syndicat (Arnaud, Racaud)
- 26 – Épicerie (Brothier, Garnier), négociant en vins (Brothier)
- 27 – Boucherie (Tournat, Champagne puis Voirin)
- 28 – Bureau de tabac (Camille Granger)
- 29 – Huissier de justice (Bordes)
- 31 – Coiffeur Épicerie (Henriette et Henry Bernard)
- 32 – Engrais, grains (Jean Nourrisson)
Les artisans
- 9 – Cordonnier (Morin)
- 11 – Forgeron, Maréchal-ferrant (Sauvaget)
- 15 – Forgeron (Alain). Sa forge était l’ancien Octroi (bureau pour le paiement de la taxe sur le transport du vin et autres marchandises à l’entrée du village avant la Révolution). On retrouve encore gravé sur le porche « Corps de Garde - Octroi »
- 12 – Menuisier (Albert Dorey, père d’Édouard)
- 16 – Bourrelier (Lucien Racaud). Le père Racaud y faisait des harnais de chevaux et de bœufs.
- 18 – Tonnelier Charron (Arsène Marchand)
- 22 – Maçon (Gendron, Desset)
- 23 – Cordonnier (Prunier)
- 24 – Menuisier (Pierre Coutureau)
- 30 – Boulangerie Syndicat (Henri Morisson). La boulangerie-syndicat : chaque paysan apportait du blé à moudre en échange de pain.
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