Lacunes des registres

Les registres paroissiaux de la Foye débutent en octobre 1675. Ils comportent de nombreuses lacunes :
  • Tenus par Élie Favier, les années les plus anciennes des registres sont relativement complètes et bien écrites, à l'exception des trois années qui précédent son départ (ou son décès). Il y manque cependant les protestants.
  • De 1699 jusqu'en 1738, les pages ne contiennent que quelques actes. Les curés Daniel Macarthy et Louis Ligault se montrèrent peu enclins à tenir les registres :
    • Les années allant de 1699 à 1703 inclues sont manquantes.
    • Mois de janvier 1714 à février 1715 manquants.
    • Les années allant de 1708 à 1720 sont manquantes hormis quelques actes, en particulier des mariages (Macarthy et Ligault). 
    • Idem pour les années allant de 1720 à 1729. Trois pages de l'année 1716 se trouvent à la suite de l'année 1726 (page 32/127).
    • L'année 1730 est manquante. 
    • Puis de nouveau très incomplètes de 1731 à 1738. La lecture des dernières années des registres tenus par de Ligault, précédant son décès en 1744, est difficile.
  • Année 1757 incomplète (transition de Marchet à Ardouin). Juin et Juillet 1763 manquants (transition de Marchet à Bory). 
  • Des actes manquent également sous Bory, certains baptêmes ou décès furent rajoutés par ce dernier en marge, ou reconstitués avec témoins au XIXe siècle, ou encore donnés lors de mariages après la Révolution. Dès 1803, les décès sont souvent filiatifs et permettent également de compléter les lacunes.
  • De nombreux actes manquent aussi sous la Révolution, qui sont pareillement restitués lors des mariages.

Le calendrier républicain entre véritablement en vigueur à la Foye à partir de novembre 1793, durant le mandat de Jean-Phillipe Clerc du Fieffranc (mois de frimaire, an II) et jusqu'en décembre 1805 (an XIII et XIV). Le calendrier grégorien est ensuite rétabli dès janvier 1806, durant le mandat d'André-Augustin Vien.

Mais la transition d'un calendrier à l'autre ne se fit pas sans engendrer quelques confusions : dans les registres BMS de « 1792-an X » (1792 non-inclue), Clerc du Fieffranc date les premiers actes de janvier de l'an II. Or il s'agit de janvier 1793 (an I), la seconde année du calendrier révolutionnaire ne débutant qu'en septembre 1793, et le mois de janvier couvert par l'an II (nivôse/pluviôse) appartenant à l'année 1794.